Le livre, ” Cannibale” de Didier Daeninckx, traite d’un fait réel historique sur le peuple de Nouvelle-Calédonie.
Dès le départ, à la lecture du titre, on est intrigué. On est amené à se poser des questions, car le mot “cannibale” a pour définition un homme mangeur d’hommes. On se demande également qu’elle est le style du roman.
L’histoire fait référence à l’esclavagisme et la discrimination.
Les thèmes abordés dans Cannibale
On peut voir que le roman aborde plusieurs thèmes :
1) Le livre parle du racisme tout au long du récit. Les hommes blancs prennent les Kanaks pour des “moins-que-rien” et les traitent comme des animaux alors que les Kanaks sont tout aussi civilisés. Les hommes blancs montrent que les Kanaks sont des êtres différents.
Dans le livre, les blancs forcent les Kanaks à pousser des gémissements, à se déshabiller. Les Kanaks ne sont ni nourris ni logés et sont constamment en danger de mort.
2) On parle aussi de colonisation. L’auteur du livre montre comment les Kanaks sont amenés au pays.
De plus, l’histoire se passe à Paris en 1931 au moment de l’exposition coloniale.
3) L’amour et l’amitié sont évoqués tout au long des pages. On peut voir une grande histoire d’amour entre 2 personnages. Gocéné qui aime Minoé est dévoué à elle. Il fait tout pour la retrouver.
On peut voir également le lien d’amitié entre Gocéné et Badimoin. C’est son meilleur ami. On verra que d’autres liens se feront avec d’autres personnages.
Les personnages du livre
On peut voir 3 personnages principaux.
Tout d’abord, Gocéné qui est le personnage principal du livre. Gocéné va se marier avec Minoé. Il n’est pas présent dans le convoi qui part de Paris. Gocéné et son meilleur ami vont partir à l’aventure rechercher sa fiancée. Gonécé n’a peur de rien et brave tous les dangers. Il est fidèle avec ses amis et sa femme.
On peut lire que Gocéné promet au père de Minoé qu’il prendra soin de sa belle.
L’autre personnage est Badimoin qui est ami avec Gocéné. C’est le cousin de Minoé. On le suit tout le long du livre. Quand il apprend la disparition de Minoé, il n’hésite et part avec Gocéné. C’est un véritable soutien. Il l’aide Gocéné à ne pas baisser les bras lorsqu’il se décourage.
Malheureusement, il va mourir en voulant échapper aux gardiens de l’exposition,
Le troisième personnage principal est Fofana, un africain modeste qui a pour fonction de nettoyer le métro.
Il va jouer un rôle de sauveur auprès de Gocéné et Badimoin. Il n’a pas beaucoup de choses dans vie et se contente du peu qu’il a. Il conseillera les deux pour aller à la gare et retrouver Minoé.
Le but du livre est de montrer les choses horribles qui se sont passées à cette période de l’histoire.
Le lecteur est bien informé, car l’histoire est bien détaillée. Certains faits peuvent même choquer.
Le but est aussi de montrer comment le Kanak a souffert, comment il a été traité.
L’auteur du livre n’hésite pas à montrer les atrocités et le ridicule de la situation au point de se demander si ces faits, on réellement exister.
” On nous jetait du pain, des bananes, des cacahuètes… Des cailloux aussi”.
Ça montre bien qu’ils étaient traités comme des animaux.
L’auteur parle familièrement pour montrer comment les blancs traitaient les Kanaks.
“Tu ne peux pas faire gaffe, le chimpanzé ! Tu descends de ta liane ou quoi ! Tu te crois encore dans ta brousse ? ” On voit bien la persécution dans le langage. Mais
L’histoire est bien racontée. On peut ressentir ce qu’ils ont subi.
Exemple : “je leur explique qu’on nous obligeait à danser nus, hommes et femmes, que nous n’avions pas le droit de parler entre nous, seulement de grogner comme des bêtes, … ”
On ressent leurs sentiments et du coup, leur histoire.
Pour faire comprendre les choses, le style de langage est important ainsi que la ponctuation employée.
À la fin du livre, on ne sait pas si Gocéné avait trouvé Minoé. L’auteur termine sur une fin qui nous fait imaginer la suite.
Le récit permet de voir les mentalités des gens à cette époque.
On a envie de lire jusqu’au bout l’histoire, car elle est basée sur des faits réels.