Croc-blanc est un roman écrit par Jack London, édité en 1906 aux Etats Unis. Son titre original est “White Fang”. Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney est né le 12 janvier 1876 à San Francisco et il décède le 22 novembre 1916 à Glen Ellen en Californie.
Ses romans, il en publié 50 durant sa vie, lui sont inspirés par les thèmes de l’aventure et de la nature immense et sauvage. Il restera marqué par sa participation à la Ruée vers l’or qui a lieu au Klondike à la fin du 19e, durant les années 1897- 98. Là, Jack London découvre une nature hostile, peuplée d’indiens, d’aventuriers et de chercheurs d’or.
C’est en s’inspirant de ce décor qu’il va publier ses premiers écrits dont l’Appel de la Forêt qui lui apportera la célébrité. La publication de Croc-blanc lui donnera la gloire. Le livre sera traduit et lu dans le monde entier et servira de base à plusieurs films.
L’histoire de Croc-blanc
L’action de ce roman se déroule dans le grand nord américain et conte l’histoire d’un chien loup au destin particulier. L’époque qui voit se dérouler les faits est une période particulière de l’histoire des Etats-Unis. En effet, le pays entier fut agité par la découverte soudaine d’or dans le Klondike. Nous sommes à la toute fin du 19e et l’on vient de découvrir des filons du précieux métal, sur le territoire immense du Yukon canadien.
C’est dans cet immense territoire de neiges et de glaces que l’auteur a situé l’histoire de son roman. Le récit de la vie d’un chien-loup pas comme les autres, dans un territoire pas comme les autres. Le propos de Jack London est de nous faire découvrir la nature et les hommes qui l’occupent au travers des yeux du chien loup héros de l’histoire.
Plongée dans le début de l’histoire
Pour faire un résumé de Croc-blanc, il est difficile pour ne pas dire impossible de ne pas évoquer la nature environnante. Nous sommes dans un pays d’hiver, sauvage et hostile. Afin de bien nous le faire comprendre, Jack London prend le parti pris de nous immerger directement au coeur de ce monde gelé, le Wild. Le style est direct, précis. Nous découvrons deux hommes apeurés.
Leur traineau glisse sur la neige, leurs chiens qui peinent, tandis que ces hommes conduisent la dépouille de leur ami mort, afin de lui donner une sépulture décente. De suite, on est plongé sans plus de ménagement dans le drame. Une chienne, Kitché c’est son nom, a quitté le camp indien pour vivre la vie sauvage en compagnie d’un vieux loup gris. Elle a donné le jour à une portée de louveteaux, mais il ne reste qu’un survivant.
Ce dernier, curieux et rusé cherche par tous les moyens à découvrir le monde qui l’entoure. C’est à partir de son apparition au début du récit que nous allons suivre, le déroulé du roman. Les découvertes maladroites et aventureuses du louveteau, le conduisent auprès des Indiens qui parviennent à le capturer. Ce sont eux qui vont le baptiser : Croc-blanc.
Le camp des Indiens : le monde des dieux.
Kitché la chienne a abandonné la meute des loups pour venir en aide à son louveteau en danger. Mais les Indiens sont aussi ses anciens maitres. Comment se rebeller contre eux ? Elle se soumet et accepte leur domination. Les hommes emportent avec eux, la chienne et son petit chien-loup. Celui-ci perçoit ces hommes qui se tiennent debout sur deux jambes, qui soumettent facilement sa mère, pour ce qu’ils sont à ses yeux : des dieux ! Ensuite le résumé de Croc-blanc nous fait découvrir le camp des Indiens.
Très vite, le jeune chien-loup doit subir l’agressivité des autres chiens du village. Ceux-ci ont vite compris qu’il n’est pas comme eux. Et en raison du fait qu’il n’est pas né dans le monde des humains, il comprend qu’il devra se battre sans cesse comme un loup sauvage qu’il est aussi. Désormais, il ne peut plus compter que sur lui-même pour survivre.
La découverte d’un autre monde dans le récit de Jack London
Le résumé de Croc-blanc suit forcément l’itinéraire que lui impose les hommes qui vivent auprès de lui. Après les épisodes du camp indien, où notre louveteau apprend à forger son caractère de bagarreur solitaire, vient le moment où son maître Castor Gris, l’emmène avec lui dans la ville des chercheurs d’or. Croc-blanc découvre un autre monde, de nouvelles règles édictées par d’autres dieux.
C’est le monde des blancs, ceux qui sont à la recherche de l’or. Là encore, notre chien-loup doit s’adapter. Et pour ce faire, il adopte la seule méthode qu’il connaisse et qui lui a réussi, c’est-à-dire le combat. Bientôt ses qualités de combattant vont susciter des convoitises chez les humains, tout en imposant le respect dans le monde animal.
Croc-blanc, un chien de combat
Un homme blanc qui a remarqué les capacités de Croc-blanc n’a de cesse de vouloir l’acheter à son maître indien, Castor-gris. Celui-ci refuse, mais finit par succomber en raison de son attirance pour l’alcool. Le chien-loup change de maître et entre dans l’enfer des combats de chiens.
Bien-sûr ce monde est dominé par l’argent des paris. Conditionné à coups de fouets, de privations et d’enfermement, Croc-blanc devient vite un chien de combat redoutable. Il vient à bout très rapidement de tous les adversaires qu’on lui propose. Jusqu’au jour, où il est lui-même terrassé par un autre chien de combat.
Il est alors sauvé par deux hommes qui, choqués par ce spectacle cruel, achètent le chien-loup moribond et l’emportent avec eux dans leur cabane de chercheurs d’or. C’est une nouvelle vie pour le chien-loup.
La transformation du loup en agneau
Le résumé de Croc-blanc passe par le caractère et la personnalité différents de ses trois maîtres. Castor-gris, l’indien fruste et aimant l’alcool, Beauty Smith l’affreux et cupide dresseur de chiens de combat et enfin Scott, le maître aimant et affectueux.
A force de patience, de douceur et d’affection, Scott le jeune chercheur d’or va réussir à transformer le chien-loup sauvage, le combattant du Wild en un animal équilibré et normal. C’est ici l’illustration du changement de la violence en affect, l’animal se soumet à ce maître aimant.
Une fin de vie calme au soleil de la Californie
Le résumé de Croc-blanc se termine paisiblement en contraste avec la première partie du roman. Tout y est inversé. Après la violence inhérente et la cruauté ont succédé le calme et la paix. Le jeune maître a quitté le grand nord et il est rentré dans sa propriété de Californie. Croc-blanc découvre alors le bien être du soleil et de la chaleur.
Après avoir compris et enregistré les règles de ce monde nouveau où l’on ne chasse pas sa nourriture, mais où l’on attend d’être nourri, le chien-loup se plie volontiers à ce monde différent et coule des jours paisibles auprès de son maître. Pour avoir sauvé la vie du juge Scott au péril de la sienne, le chien-loup devient le héros de la propriété. Gâté, protégé et aimé, Croc-blanc peut enfin s’accorder le temps de vivre.